De Bucarest à Brasov

De Bucarest à Brasov

Pour des raisons géographiques, il était plus simple finalement de terminer l’année sur l’Europe, et nous retrouver Estela et moi en France pour les fêtes…

C’est alors que j’ai entamé le retour, en cherchant quelles combinaisons de vols ou de trains paraissaient les plus intéressantes: Plouf plouf, Ukraine – Roumanie – République Tchèque sachant que je passe par la Suisse avant Bordeaux.

1 point pour la Roumanie, et en plus, cette fois, je ne passerais pas la nuit dans l’aéroport, mais seulement la moitié…

Le séjour est un peu court, donc, difficile de se faire une opinion réaliste sur le pays et ses habitants, mais Bucarest ne m’a pas séduite, beaucoup de monde, de circulation, un petit Paris dit-on, avec donc ses avantages comme ses inconvénients.

La Roumanie, très intéressante de part son histoire, entre dominations, dictatures (Nicolae Ceausescu), dont la demeure se visite, au sein d’un quartier diplomatique de la ville et non loin de la Place Charles de Gaulle.

Je retiendrai principalement de Bucarest son magnifique marché de Noel, et son énorme parc dans lequel se trouve le musée du village Roumain, au bord d’un lac.

Bref, il est temps de se mettre au vert et prendre ainsi un billet de train pour me rendre à Brasov (prononcé Brachof)

La belle gare du Nord, l’ambiance du train, et les rapports humains totalement différents, certainement parce que ces voyageurs rentrent chez eux en Transylvanie dans les fabuleuses montagnes des Carpates?

Le train traverse quelques villes et villages entre ces montagnes, tantôt des sommets enneigés où j’aperçois des stations de ski, tantôt des forêts de sapins.

Arrivée à Brasov, ville fortifiée médiévale de quelques 300000 habitants, entourée de montagnes dont un point culmine la ville, lieu de rendez-vous de nombre de touristes, coureurs, amoureux, jusqu’au coucher du soleil, et retour dans le noir de la forêt Transylvanienne, une expérience! Attention aux Nounours…Ils sont nombreux dans le Caucase…Mais, ne semblent pas se délecter de la viande étrangère (?)

A quelques kilomètres de là, 25 pour être précis, et pour seulement 2 euros le bus, direction Bran, fameuse ville où se trouve le Château de Bran, mais il semblerait que Vlad l’Empaleur n’y ait jamais séjourné.

C’est aussi dans la mémoire collective, l’association au Comte DRACULA, d’après le roman de Bram Stoker

Bien entendu, c’est un haut lieu touristique international, et je suis râvi d’en avoir fait la visite à cette période afin d’éviter les hordes de passionnés du genre.

Retour demain à Bucarest pour une nuit avant de retrouver mes proches presque 1 mois, après quoi, je quitterai le continent pour nouvelles et longues aventures jusqu’au mois d’août 2020, dont la première partie de l’itinéraire est en cours d’adaptations, du moins entre la France et la Nouvelle-Zélande…

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